Il y a tellement de choses qui se sont passées dans nos vies. Nous avons vendu la maison, nous vivons maintenant dans un nouveau condo locatif et j’ai été obligé de changer d’avion pour l’entrainement. Je vole maintenant le vénérable Cessna 152.
Ceci a un peu changé les plans et décalé mon test en vol. Pas que j’ai déterminé une date précise pour l’obtention du papier officiel mais j’ai bien hâte d’apporter ma conjointe dans ce cou-cou!!
Comme le Cessna est un nouvel avion pour moi, j’ai eu Faire assez de vols pour pouvoir voler solo. Ca a pris entre 3 et 5 heures avant de pouvoir voler seul. J’ai eu aussi à me ré-entrainer sur toute les manœuvres car cet avion et vraiment une bibite différente du Diamond DA20. Le Diamond ne veut pas atterrir, il a un Ratio de planage de 11 pour 1. Ce qui veux dire que sans moteur avec le meilleur angle de plané, il va voler 11 miles nautique pour chaque 1 mile (5200 pieds) d’altitude. En référence, le Cessna ne fait que 7,8 pour 1.
Pour dire les choses simplement, j’ai eu à prendre l’été pour me réentraîner et faire le pré-examen.
Ensuite, il fallait céduler l’examen final. Ça aussi c’est compliqué, beaucoup d’élèves et pas beaucoup d’examinateur. Il a fallu encore quelques semaines en plus d’une annulation pour cause de température et ça nous amène au début de septembre.
J’ai fait l’examen le 13 septembre. Ce jour a été mémorable sur quelques aspects. La température était exécrable mais pas assez pour annuler mon vol. Les turbulences étaient tellement fortes que mon examinateur avait peur que je sois malade pendant que j’avais les lunettes IFR. N’ayez crainte, j’ai l’estomac très solide dans ces conditions. Ah oui, est-ce que je vous aie dit que la température était mauvaises. Tellement mauvaise qu’à ce jour, ce sont les turbulences les plus solides que j’ai eu l’expérience de voir et ce après plus de 120 heures de vol. C’était tellement mauvais que pendant la préparation de mon déroutement, mon examinateur m’a offert de reprendre les commandes pour que je puisse préparer adéquatement cette portion du vol. C’est quelques choses qu’ils ne font jamais. Nous sommes supposés être le pilote aux commandes et eux observateur. J’ai accepté l’offre ;).
Donc pendant ce dit déroutement, et à cause de la mauvaise température, j’ai demandé à mon examinateur si j’avais l’autorisation de monter à 2100 pieds pour préparer mon arrivée à l’aéroport de déroutement et ainsi pouvoir traverser la piste en son centre a 500 pieds au-dessus du circuit. La réponse de mon examinateur : Je suis content que tu m’en parles. Comme tu sembles bien savoir comment tu vas entrer dans le circuit et préparer ton atterrissage et aussi par ce que la température est exécrable, on retourne à l’aéroport faire 2 posés/décollés. Rendu à CYQB, mon premier atterrissage n’était pas mon meilleur mais avec la turbulence, disons que c’était à peine acceptable. Par contre, mon second était un atterrissage mou que j’ai vraiment « graissé ». Mon examinateur m’a alors dit, si tu réussis à faire un atterrissage aussi « smooth » dans ces conditions, je ne suis pas nerveuse pour la suite. Elle m’a aussi dit « relax, c’est terminé et t’as bien fait » nous sommes donc retournés au stationnement de l’école ou j’ai stationné l’avion et nous sommes entré pour mon « débriefing ». Whoooooo!!!!
Je suis maintenant un pilote certifié. Comme cadeau à moi de moi, je me suis payé le dernier casque Lightspeed delta Zulu avec plein de fonctions moderne dont la vérification du Co2. Ceci me permet de laisser mon Zulu 3 a mon passager.
J’ai fait plusieurs vos à l’automne. Je suis sorti avec ma conjointe, 2 sur 3 de mes gars. Je crois que mon plus vieux a un peu peur des petits avions. On verra on a encore plein de temps.